Apportons un nouveau regard sur nos professions ! Aujourd'hui, Pauline Estager vous partage son expérience de Responsable gros œuvre chez Bouygues Bâtiment Ile-de-France Construction Privée.
Pourquoi avoir choisi le secteur de la Construction ?
La Construction est le secteur qui donne la possibilité à chacun de participer à la création de vrais lieux de vie et de façonner le paysage de nos quartiers.
Au-delà de cet aspect macro, ce qui me plaît particulièrement c’est l’engagement d’une équipe au sens large (client, architecte, partenaires, sous-traitants,…) réunie autour d’un projet, du premier coup de pelle du terrassier à la livraison finale de l’ouvrage.
La dynamique et l’ambition collectives sont les moteurs qui me font me lever tous les matins !
Le chantier dont tu es la plus fière ?
Le chantier dont j’ai envie de vous parler est celui sur lequel je suis actuellement à Saint-Ouen : un chantier de bureaux neufs de 17 000 m² pour le promoteur Nexity. Nous hisserons le drapeau dans quelques semaines après 1 an de travaux et tous les indicateurs sont au vert : satisfaction client, maîtrise du planning malgré les problématiques liées au Covid-19, état d’esprit et cohésion entre compagnons, maîtrise et encadrement.
Nous sommes également fiers d’avoir relevé le pari de la mise en place d’un béton bas carbone sur tous les planchers de la superstructure… Un enjeu important pour réduire nos émissions carbone de demain !
On entend souvent parler du sujet de la mixité dans le secteur du BTP et notamment pour les femmes qui font carrière dans les travaux. Un mot pour défaire les idées reçues ?
Je pars du principe que les limites que l’on a sont d’abord celles que l’on se fixe. Je travaille actuellement avec une équipe de conductrices de travaux, une équipe Gros Œuvre 100% féminine, ce qui aurait été impensable il y a quelques années. La mixité est une force et j’ai le sentiment que l’entreprise accompagne et encourage cette évolution !
J’ai la conviction que la tendance se poursuivra et que les postes de responsables production se féminiseront petit à petit.
Enfin, quel mot décrierait le mieux ton parcours ou toi-même de façon plus générale ?
Je dirais deux mots : curiosité et audace car durant mes premières années j’ai multiplié les expériences que ce soit géographiquement (de Brazzaville jusqu’à Hong Kong) ou sur les fonctions occupées. A mon sens, sortir de sa zone de confort constitue le meilleur des apprentissages.