Vous êtes ici

Newsroom
Bouygues Bâtiment Ile-de-France

Henrique : 40 ans de fidélité et de savoir-faire

News - 04.02.2025

Rencontre avec Henrique De Matos Pereira, Coffreur-boiseur chez Bouygues Bâtiment Ile-de-France - Habitat Social qui fête cette année ses 40 ans de carrière au sein du Groupe. Compagnon de l'Ordre du Minorange, collaborateur passionné et formateur hors pair, Enrique nous présente son parcours, les défis qui ont forgé son expertise et sa vision du métier de compagnon de demain.

Qu'est-ce qui vous a conduit à choisir une carrière dans la construction et comment cette trajectoire professionnelle a-t-elle évolué au fil des années ?

Je suis arrivé en France à l’âge de 11 ans. Lorsque j’ai souhaité rejoindre le domaine de la construction, j’avais fait peu d’études et n’avais seulement qu’un CAP mécanique en poche, à l'époque, les débouchés dans ce domaine étaient limités, et c’est grâce à mon père, employé chez Bouygues, que j’ai eu l’opportunité de travailler dans la construction. Pour mes débuts, j’ai souhaité travailler ailleurs que dans son service (les ouvrages fonctionnels) et j’ai été affecté sur des chantiers expérimentaux où étaient mélangés jeunes et anciens. Cette expérience m’a permis de découvrir le métier dans toute sa diversité, du gros œuvre aux finitions, ce qui m’a beaucoup aidé par la suite. 

Depuis mes débuts en 1984, j’ai vu la profession évoluer considérablement, notamment au niveau des matériaux et des outils. Par exemple, on a délaissé les sacs de ciment de 50 kg pour des charges plus adaptées. J’ai également travaillé sur de nouvelles techniques comme la charpente métallique et la pose de bois, ce qui enrichit le métier et évite la routine. Après 40 ans, je ne m’ennuie pas, car j’ai pu voir et apprendre de multiples manières de construire.

 

Quels moments et réalisations ont marqué votre parcours ?

Parmi mes projets les plus marquants, je retiens la réhabilitation de Polytechnique à Saclay, l’extension de ce site, ainsi que des chantiers de logements, bureaux, et la réhabilitation du terminal 1 de Roissy. Ces réalisations restent pour moi des sources de grande fierté, surtout dans la réhabilitation.

 

Aujourd'hui, que représente pour vous le rôle de compagnon expérimenté dans le partage de votre savoir-faire ?

Je suis Compagnon de l’Ordre du Minorange depuis mes 23 ans, et cela représente pour moi un savoir-faire unique, que je me dois aujourd’hui de transmettre. J’ai toujours pris à cœur de partager mes connaissances, mais à ce stade de ma carrière, cet aspect devient encore plus essentiel. Encadrer des jeunes et leur transmettre ce que j’ai appris est aujourd’hui ma plus grande motivation. Je n’ai aucun intérêt à garder ce savoir pour moi.

 

Comment votre parcours et les défis surmontés ont-ils forgé votre expertise en construction et quelles techniques ou valeurs avez-vous pu partager ? 

Mon parcours dans la construction a été forgé par mon héritage familial et mes expériences variées. J’ai commencé dans le neuf, notamment en tant que bancheur, où je m’occupais des murs et des coffrages. Cette polyvalence m’a appris à m’adapter, à toucher à tout, et à voir le métier sous tous ses angles.

Au fil des années, j’ai développé la capacité de prendre du recul, une technique qui m’a permis, même en période de pression, d’analyser les situations avant d’agir.
Les défis n’ont pas manqué, en particulier le passage chez Brézillon, une filiale de Bouygues. Au départ, il a été difficile de quitter mon entreprise d’origine, mais ce changement s’est avéré enrichissant, m’apprenant l’importance de l’ouverture et de l’accueil des nouveaux arrivants. Je veille aujourd’hui à faire de l’accueil une priorité, car je sais que la manière dont nous sommes reçus fait toute la différence dans l’intégration et le bien-être des équipes.

Ma plus grande fierté reste de représenter les compagnons du Minorange. En tant que vice-président de cet ordre chez Brézillon, j’ai eu l’honneur de présenter les compagnons du savoir-faire lors de la célébration de leur 50 ans à Monique et Martin Bouygues. Ce moment, où Monique Bouygues m’a remercié personnellement, est l’un des plus marquants de ma carrière, et il renforce mon engagement à transmettre ce savoir-faire et ces valeurs à la nouvelle génération.

 

Quelle est votre vision pour l'évolution future de ce métier et quelles innovations pourraient rendre la construction plus ergonomique ?

Le métier de compagnon de chantier a encore un long avenir devant lui, même avec l’évolution des techniques. Les compétences manuelles resteront essentielles. J’aimerais que le domaine continue à progresser, en particulier sur l’ergonomie et les outils électroportatifs, pour faciliter le travail des compagnons et préserver leur santé les innovations récentes dans les matériaux et les nouvelles méthodes de construction rendent ce métier plus accessible à un plus large public, y compris aux femmes, ce qui est très prometteur.

Après 40 ans, je suis reconnaissant envers Bouygues, qui m’a permis de vivre toutes ces évolutions et de gravir chaque étape. J’ai eu l’occasion de rencontrer de nombreuses personnes et d’acquérir de nouvelles compétences, ce qui a certainement contribué à ma fidélité. Lorsque l’on valorise les gens, on leur donne envie de rester et de s’investir.
 

Henrique a reçu sa médaille des 40 ans des mains d'Edward Bouygues.

Fermer X
Attention : de faux bons de commande au nom de Bouygues Construction et de ses filiales circulent... lire la suite

Les tentatives de fraudes aux faux bons de commande sont en augmentation. Afin de mieux vous protéger, adoptez les réflexes suivants :
  • Tous les bons de commande Bouygues Construction présentent un QR code, assurez-vous de sa présence !
  • Vérifiez l'adresse email utilisée par votre interlocuteur, laquelle se termine obligatoirement par @bouygues-construction.com.
  • En cas de doute, ou à réception d'une demande frauduleuse, prenez toujours contact avec votre interlocuteur habituel ou via le formulaire de contact du présent site.