Fabio DE JESUS MENES est compagnon chez Bouygues Bâtiment Ile-de-France Ouvrages Publics sur le chantier du futur Centre d’Exploitation d’Aulnay. Il nous raconte son parcours et revient sur son évolution enrichie par des chantiers d’envergure.
- Quel est ton parcours au sein de Bouygues Bâtiment Ile-de-France ?
Je suis entré dans le Groupe il y a 10 ans, grâce à un ami qui était compagnon à l’époque et qui m’a recommandé. J’ai commencé en tant que manœuvre sur un chantier de construction d’un collège dans les Hauts-de-Seine. J’ai tout de suite souhaité monter en compétences et devenir compagnon. J’ai donc regardé les autres travailler, j’ai eu des tuteurs qui m’ont appris, j’ai demandé à mes collègues de m’aider et l’entreprise m’a donné l’opportunité de faire des formations. Grâce à ce travail d’équipe, j’ai pu devenir compagnon.
- Tribunal de Paris, Philharmonie de Paris, Parc Zoologique de Paris, que de projets prestigieux !
J’ai eu la chance de faire des grands chantiers, comme le Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, l'AccorHôtels Arena de Bercy, la Corne Ouest de Balard, le Parc Zoologique de Paris, l’Hôpital Ballanger à Aulnay et aujourd’hui le Centre d’Exploitation à Aulnay. Ces projets m’ont marqué par leur taille et leur organisation, ils m’ont permis de grandir et d’évoluer. Ces expériences représentent également une fierté pour moi, aujourd’hui en passant devant ces opérations d’envergure, je dis à ma famille « Regardez c’est moi qui l’ai fait ! ».
- Depuis tes débuts, as-tu vu une évolution dans les modes de travail ?
Je dirais tout d’abord que les process et les conditions de travail en termes de santé et de sécurité ont énormément évolué, pour notre bien. Ensuite, je pense au matériel qui est beaucoup plus léger qu’il y a 10 ans : par exemple, à l’époque, nous avions des panneaux (manuportables) en fer, ce qui représentait des charges lourdes au quotidien, aujourd’hui, ils sont en plastique et donc beaucoup plus légers.
- Avec la crise sanitaire, les équipes ont dû s'adapter à un nouvel environnement de travail. Comment cela se traduit-il au quotidien ?
Le chantier a pris toutes les mesures sanitaires pour qu’on travaille sans risque et puis le chantier doit avancer, ça fait partie des exigences de mon métier. Je me sens privilégié quelque part de venir travailler et de contribuer à ma manière à l’effort national.