- En tant que Compagnon du Minorange comment vis-tu les adaptations de travail mises en place sur le chantier en raison de la situation sanitaire ?
Je suis satisfait des mesures sanitaires qui ont été mises en place sur le chantier afin de nous permettre de travailler tout en nous protégeant. Nous avons à disposition du gel et des masques. A chaque ¼ d’heure sécurité nous avons un focus sur l’application des mesures barrières et leurs évolutions. On peut également solliciter le référent Covid si besoin.
Avec cette crise sanitaire, les exigences de sécurité de l’entreprise ont été renforcées pour notre santé à tous. Je trouve que tout le monde a compris la nécessité de ces nouvelles règles et s’y est rapidement adapté. Nous nous sentons d’ailleurs plus en sécurité sur le chantier que dans les transports en commun !
- Comment t’impliques-tu en tant que Minorange dans l’application de ces nouvelles règles sur le chantier ?
Aujourd’hui, je vois le masque comme un nouvel EPI qui peut nous sauver la vie. En tant que Minorange je me sens porteur du message que les gestes barrières font désormais partie de nos standards de sécurité. Je suis vigilant à ce que ces nouvelles règles soient respectées sur le chantier.
- Qu’est ce qui est le plus contraignant dans ces nouvelles conditions de travail ?
Avec l’arrêt du chantier au mois de mars le planning des travaux a été impacté. Nous avons tous participés à l’effort de production afin de rattraper au maximum ce retard. Nous travaillons donc parfois le samedi à tour de rôle et sur la base du volontariat. Pour les congés d’été, nous nous sommes également organisés afin que le chantier ne soit pas arrêté tout en permettant à chacun de partir en vacances. Compagnons, Maitrise et Direction du chantier avons tous le même objectif commun : faire avancer le chantier.
- Malgré la mise en place de toutes ces mesures qui freinent la convivialité, comment est l’ambiance sur le chantier ?
Les masques et la distanciation ne nous empêchent pas de garder des moments conviviaux entre nous mais de manière différente.
Nous avons appris à nous saluer autrement. C’est certes moins chaleureux car on ne voit pas les sourires mais la notion de solidarité est plus forte car nous sommes tous concernés et seule une action collective peut être efficace face à ce virus. L’esprit d’équipe est toujours bien présent !